De: administrateur le: 6 octobre 2023
Le jour se lève à Franqueville, une très belle journée d’automne en perspective, tout est magique, le château, la vigne, la vallée du gave, les collines de Mazères-Lezon, les Pyrénées.
Les premiers bénévoles sont arrivés, l’installation des tapis et des caisses est vite menée. Une cinquantaine de vendangeurs au verbe haut, heureux de se retrouver pour ce moment festif qu’est la vendange, dans une ambiance conviviale, à 8h30 la vendange démarre.
Selon le souhait de quelques acteurs il est décidé de démarrer la vendange au milieu de couper les grappes en remontant et de tirer les caisses vers le haut; solution vite critiquée par les coupeurs puisque c’est une action contraire aux lois de la nature.
A 10h05 la vendange est terminée.
François approche du groupe et diffuse des effluves de café et viennoiserie, le voilà vite entouré de nos convives qui oublient rapidement les efforts fournis dans la pente pour apprécier cette convivialité et confirmer le plaisir d’être acteur de cette association, des groupes se forment, s’en suivent des conversations qui peuvent s’éterniser.
Pendant ce temps, quelques individus ont les yeux focalisés sur les caisses qui s’empilent sur le camion pour partir à Monein.
Voilà que la journée se présente en deux facettes :
– La première, la convivialité indiscutable, on l’a constaté ci-dessus.
– La seconde, la production ; bien que sur quelques rangs de belles grappes sont remarquablement belles, le nombre de caisses n’est pas à la hauteur de nos souhaits, 133 caisses pour faire du moelleux, c’était 168 dans la moitié basse.
En fin d’après-midi, Pascal Labasse nous annonce le volume réalisé, bien qu’estimé à la baisse vu les caisses expédiées, le verdict brut est 7 hl. A 15° inférieur à la valeur souhaitée. La saison compliquée se confirme.
Après la pause-café et les discussions, en fin de matinée, les quelques bénévoles présents s’activent à laver, tapis et caisses pour les ranger.
L’équipe, Jean Pierre et ses collègues reviennent de Monein et vont laver les caisses de retour.
Pendant qu’elles sèchent, le groupe s’installe pour le casse-croûte charcuterie avec les tomates, les dernières de la saison, appréciées et déclarées primeur puisqu’ elles sont du jardin d’à côté.
La bouteille d’eau sur la table était bien accompagnée du Bi de la Casta et du rouge Pécharmant de Bergerac amené par Jacques. Encore un beau moment convivial, une pause bénéfique après une matinée bien active. Les discussions s’enchaînent sur tous les sujets, la vigne, le vin, la technique, les voitures, la banque, la pâtisserie, développée par Jean Jean a bien capté les plus gourmands.